Le directeur général du Fonds africain de garantie et de coopération économique (FAGACE), Henri-Marie J. Dondra a exprimé le 18 juillet à Brazzaville, l’engagement du fonds d’augmenter au cours des années à venir, son capital social de 200 à 500 milliards de francs CFA.
Le fonds envisage également de s’ouvrir à deux autres pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) à savoir le Gabon et la Guinée équatoriale, ainsi qu’aux pays émergents. «On va faire du fonds une institution financière véritablement panafricaine», a dit le directeur général du FAGACE.
Le FAGACE demeure une structure panafricaine visant à promouvoir le développement socioéconomique des Etats membres. A la date du 30 juin 2012, le FAGACE a réalisé la garantie de 267 projets dans 11 pays et les engagements bruts de 282,4 milliards de francs CFA. Près de 65% des garanties du FAGACE touchent le secteur privé, 25% le secteur public et 9% le secteur mixte.
Dans l’ensemble, le fonds a déjà mobilisé plus de 1000 milliards de francs CFA. La garantie permet de se prémunir des défauts de paiement et de lever des fonds sur les marchés financiers. Les interventions du FAGACE couvrent plusieurs domaines parmi lesquels le commerce, l’agriculture, l’agro-alimentaire, la pêche, l’élevage, les transports, les télécommunications.
M. Dondra a évoqué les perspectives du FAGACE au cours d’une journée portes-ouvertes du fonds organisée en collaboration avec le ministère congolais en charge des finances et du budget.
Le président du FAGACE, Abdoulaye Bio Tchane, a insisté dans un exposé, sur l’importance de la garantie en tant qu’instrument facilitant l’accès au financement des projets de développement. Les garanties, a-t-il poursuivi, permettent aux emprunteurs d’obtenir les financements privés additionnels sur les marchés financiers et assurent la couverture des risques partiellement ou totalement selon ce que prévoit le contrat.
L’ancien directeur du Fonds monétaire international (FMI) pour l’Afrique et de la Banque ouest-africaine de développement (BAOD) a, par ailleurs, signifié que la garantie permettait aussi de restaurer la confiance des investisseurs, renforcer la crédibilité de l’emprunteur, stimuler la productivité et la compétitivité des entreprises, contribuer à la création d’emplois.
Pays membres : Bénin Burkina-Faso Caméroun Centreafrique Congo Brazzaville Côte d’Ivoire Guinée-Bissau Mali Mauritanie Niger Rwanda Sénégal Tchad Togo
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