LE FAGACE renforce sa présence en Afrique de l’Est !

Madame Louise MUSHIKIWABO, Ministre des Affaires Etrangères  et de la Coopération de la République du Rwanda a procédé le 18 juin 2015 à la signature de l’accord de siège entre le Gouvernement rwandais et le Fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique (FAGACE).

La signature de cet accord de siège  avec le Gouvernement rwandais s’inscrit dans le cadre du plan quadriennal du FAGACE engagé par le Conseil des Gouverneurs sous la houlette du Directeur Général, Monsieur Henri-Marie DONDRA depuis 2012.  En effet, la diversification et la décentralisation des activités du Fonds visent à renforcer la qualité de son soutien aux pays membres  sur le terrain.

Ce nouvel accord de siège au Rwanda qui intervient quelques semaines après celui du Cameroun en Afrique centrale, marque une étape importante dans la mise en œuvre de cette stratégie de décentralisation des activités du Fonds à travers le continent.

En Afrique de l’Est, le Choix du Rwanda s’est imposé car  le pays se situe en dehors des zones économiques de l’UEMOA et de la CEMAC auxquelles appartiennent la plupart des pays membres actuels de l’institution. En outre,  il  occupe une position centrale qui lui donne accès à un marché régional plus large.

Au plan économique, le Rwanda connait une croissance  remarquable et incontestable. L’impressionnant taux de croissance de son produit intérieur brut (PIB) au cours des deux dernières décennies témoigne de sa vitalité économique et ceci nécessite d’être soutenu.

Le FAGACE en sa qualité d’institution de développement s’inscrit sans contexte dans le droit fil des efforts déployés par le Gouvernement du Rwanda en vue de susciter et soutenir le développement des activités économiques du pays pour une croissance inclusive notamment dans les secteurs prioritaires de l’agriculture, de l’industrie et des services.

Dans cette perspective, la création du Bureau de Représentation du Fonds au Rwanda apportera des avantages certains pour le pays. La valeur clé proviendra de l’amélioration de la qualité du portefeuille, de la conception et de la supervision des projets, de l’accélération de la mise en œuvre des projets, ainsi que de l’enrichissement du dialogue avec les partenaires clés et l’amélioration de la qualité des services offerts.

Le processus de  décentralisation des activités du Fonds a été enclenché en 2007, en réponse à une demande plus forte de la part de ses clients et parties prenantes. Depuis lors, la Direction entreprend des réformes institutionnelles progressives pour accroître sa présence dans ses pays membres et pour une meilleure efficacité au plan local.

 

 

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